CODY
. Londres-Paris
. Le Brevet de 1901
. Aldershot
. Revue du C-V 1914
. Le vol libre
. Plan du Cody

ASSMANN
DUTIHL
FRANTZEN
GEORGE
LECORNU
PANTENIER
PICAVET
PUJO
SACONNEY
LIENS

Samuel Franklin Cody

Londres 1890
Ses balles de revolver pulvérisent les boules de verre disposées à quelques millimètres de Maud, sa femme et partenaire qui essuie le tir sans bouger d'un cil. Lui, tire des deux mains, dans toutes les positions et même de dos en utilisant un miroir. Le public Londonien de l'Olympia qui a frémi pendant le spectacle intitulé "Wild West Burlesque" est maintenant conquis. Samuel peut s'estimer satisfait. Son spectacle s'exporte bien et a autant de succés qu'aux Etats Unis.

Bien sûr il va devoir faire face à quelques désagréments. Mais il saura réagir. D'abord Cody, le vrai, le Buffalo Bill, lui fait un procés pour usurpation du terme "Wild West". Il trouve vite la parade et, avec culot, inscrit sur l'affiche : "Le Capitaine et Mademoiselle Cody, fils et fille de Buffalo Bill". Ensuite Maud, sa femme, le quitte et repart pour les Etats Unis. Il trouve vite une autre compagne, Lela Blackburne Davis, qui a quinze ans de plus que lui et est mère de quatre enfants. Il inclut tout ce petit monde dans son nouveau spectacle qu'il baptise "S.F.Cody and Family, Champion Shooters of America". Le succés est de nouveau au rendez-vous.

Paris 1892
Un cavalier faisant la course avec un cycliste. C'est le spectacle inédit que Cody présente aux Parisiens sur la piste de Levallois-Perret. Aprés une course épique, il réussit à battre le champion de l'époque, Meyer de Dieppe. D'autres défis suivront. Les Français acclament celui que l'on appelle dans la presse "Le roi des cowboys".

De retour en Angleterre, il monte un nouveau spectacle intitulé "The Klondyke Nugget". La toile de fond de cette nouvelle revue est la ruée vers l'or. On y retrouve tous les bon vieux ingrédients de ce genre de spectacle, le bon, la brute et la jolie héroine, et bien sûr tout le savoir-faire d'homme de scène de Cody. La tournée sillonne l'Angleterre et draine le public.

Etant d'un esprit touche-à-tout, il propose aussi à l'armée le brevet d'un revolver qu'il vient de concevoir. Pour en prouver l’efficacité, il fait mouche sur des pièces de monnaie que l'on jette devant lui. Cody ne parvient pas à dérider les militaires et on lui demande, sous peine d'amende, de cesser de maltraiter ainsi les devises de sa Très Gracieuse Majesté.