Le
brevet
Très
rapidement, le 3 septembre 1912, George fait breveter son “
cerf-volant militaire à montage extra-rigide ”.
L’idée consiste à laisser les surfaces portantes
des cellules toujours tendues et à les écarter
lors des montages par des montants munis de cordelettes. C’est
un système proche de celui utilisé antérieurement
par la marine russe et qui permet d’empiler à plat
plusieurs cellulaires. En 1913 douze cerfs-volants George (mais
pas lui) sont embarqués à bord de “ l’Anvers-Ville
” pour faire des essais en mer lors d’un voyage
au Congo.
La guerre
George est durant toute la
guerre dans les aérostiers qui incluent les cerfs-volistes.
La première apparition d’un ballon militaire
en Belgique date de 1887. Il avait été mis en
œuvre pour défendre le fort d’Anvers. Le
premier avion militaire date de 1910. Après l’invasion
de la Belgique, George se retrouve en octobre 1914 à
Gravelines où il est chargé de l’évacuation
des blessés de la bataille de l’Yser. En 1915,
il fait de nombreuses ascensions en ballon captif. Rien qu’en
mai il monte 32 fois pour régler des tirs d’artillerie
sur Dunkerque.Toujours en mai, il essaie les cerfs-volants
Saconnay et il construit un nouveau type de cerf-volant. Il
surveille également la construction d’un hangar
à ballon et la réparation de colombiers. Toujours
inventif, il travaille à rendre ininflammables les
ballons qui étaient gonflés avec de l’hydrogène.
En 1918, il commande le parc aérostatique
de Calais. Il trouve en outre le temps d’aller six semaines
à Dieppe pour former “ 18 très bons cuisiniers
”. Il est d’ailleurs l’auteur du ”Guide
du cuisinier en campagne ” et plus curieusement de “
la culture du ricin en France ”. Il reçoit la
croix de guerre “ pour le dévouement inlassable
qu’il n’a cessé de montrer pendant toute
la durée des hostilités, tant au front comme
officier de manœuvre et comme observateur en ballon que
dans le commandement et l’organisation du parc aérostatique.
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